Lecollectif « Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne ! » sâen rĂ©jouit, mais attend des propositions concrĂštes pour remplacer ce dĂ©cret tant dĂ©criĂ© par la profession. « Le dĂ©cret du 7 juin 2010 relatif aux Ă©tablissements et services dâaccueil des enfants de moins de six ans, dit âdĂ©cret Moranoâ, sera abrogĂ© » a annoncĂ© Dominique
Un projet d'ordonnance, actuellement en consultation, apporte de nombreuses et importantes nouveautĂ©s en matiĂšre d'accueil de la petite enfance. Le principal objectif est de simplifier une sĂ©rie de normes et de rĂšgles - surface par enfant, catĂ©gories d'Ă©tablissements, ratios d'encadrement, surnombres temporaires... Certains points ne sont pas encore tranchĂ©s. Le collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne", qui avait appelĂ© Ă manifester le 23 mai, a Ă©tĂ© reçu par la secrĂ©taire d'Ătat Christelle Dubos et estime avoir obtenu quelques avancĂ©es. PrĂ©vues par l'article 50 de la loi du 10 aoĂ»t 2018 pour un Ătat au service d'une sociĂ©tĂ© de confiance Essoc, qui habilite le gouvernement Ă prendre "toute mesure relevant du domaine de la loi afin de faciliter l'implantation, le dĂ©veloppement et le maintien de modes d'accueil de la petite enfance", les ordonnances correspondantes sont en cours de finalisation. AprĂšs avoir procĂ©dĂ© Ă une large concertation et lancĂ© quelques pistes qui n'ont pas manquĂ© de susciter dĂ©jĂ des rĂ©actions voir notre article ci-dessous du 11 avril 2019, la direction gĂ©nĂ©rale de la cohĂ©sion sociale DGCS a diffusĂ© une version trĂšs avancĂ©e du texte. Celle-ci reste toutefois provisoire et soumise Ă une nouvelle concertation jusqu'au 15 juillet. Une amĂ©lioration du service rendu aux parents Le projet d'ordonnance apporte plusieurs innovations importantes. Certaines font plutĂŽt consensus, dans la mesure oĂč elles doivent amĂ©liorer la qualitĂ© du service rendu aux enfants et aux parents. C'est le cas de l'amĂ©lioration du maillage territorial des Ă©tablissements d'accueil du jeune enfant Eaje, dĂ©jĂ bien avancĂ© avec l'instauration des schĂ©mas dĂ©partementaux de services aux familles, lancĂ©s en 2014. Ceux-ci seront dĂ©sormais inscrits dans la loi et les commissions dĂ©partementales de l'accueil de jeune enfant seront remplacĂ©es par des comitĂ©s dĂ©partementaux des services aux familles. Il est Ă©galement prĂ©vu de porter au niveau lĂ©gislatif la mise en Ćuvre et le respect de la "Charte nationale pour l'accueil du jeune enfant". L'information des parents sera renforcĂ©e par la transformation des relais assistantes maternelles RAM en relais petite enfance RPE avec une vocation plus large. AprĂšs diverses affaires sordides, il est aussi prĂ©vu de "gĂ©nĂ©raliser le contrĂŽle des antĂ©cĂ©dents judiciaires des professionnels de l'accueil du jeune enfant et de l'Ă©tendre aux garderies et entreprises de garde Ă domicile. Ce contrĂŽle devra ĂȘtre aussi accessible aux parents employeurs via une procĂ©dure simple" ce qui pourrait poser quelques problĂšmes constitutionnels. Des dĂ©rogations pour les horaires atypiques Un volet sur l'inclusion des enfants malades ou handicapĂ©s est par ailleurs prĂ©vu, avec en particulier la mise en Ćuvre d'une "systĂ©matisation de l'accompagnement Ă la santĂ©". Il est notamment envisagĂ© de systĂ©matiser le recours Ă un rĂ©fĂ©rent santĂ© qui ne sera pas forcĂ©ment un mĂ©decin, mais pourra ĂȘtre une infirmiĂšre pour les micro-crĂšches et les maisons d'assistantes maternelles. S'il rĂ©pond aux attentes de certains parents, le dĂ©veloppement de l'accueil occasionnel et des horaires atypiques pourrait toutefois susciter des rĂ©ticences chez les professionnels. Il est en effet prĂ©vu - Ă titre expĂ©rimental et pour cinq ans - la possibilitĂ© de dĂ©roger au taux d'encadrement rĂ©glementaire lors de l'arrivĂ©e et du dĂ©part des enfants aujourd'hui, au moins deux professionnels prĂ©sents. DorĂ©navant, un seul professionnel pourrait accueillir, dans tous les Eaje, jusqu'Ă quatre enfants en horaires atypiques, mais pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der deux heures. Droits renforcĂ©s pour les assistantes maternelles Du cĂŽtĂ© des professionnels, l'ordonnance s'attache notamment Ă amĂ©liorer la situation des assistantes maternelles - secteur dans lequel les candidates se font plus rares - Ă travers diverses mesures lĂ©galisation de l'exercice dans un tiers-lieu en l'occurrence les maisons d'assistantes maternelles, qui devient un mode d'exercice de droit commun et non plus dĂ©rogatoire, extension aux assistantes maternelles de l'accĂšs Ă la mĂ©decine du travail et droit au chĂŽmage en cas de dĂ©mission forcĂ©e pour non-respect de l'obligation vaccinale par les parents. L'ordonnance prĂ©voit aussi d'instaurer davantage de passerelles entre les mĂ©tiers et les Ă©tablissements, mais aussi de rendre obligatoire, Ă titre expĂ©rimental, des temps d'analyse des pratiques, sous la houlette d'un intervenant extĂ©rieur, dans les crĂšches, les micro-crĂšches et les MAM. Une autre mesure risque d'ĂȘtre moins consensuelle elle prĂ©voit de faciliter les remplacements, notamment en incitant aux mutualisations en Eaje et en clarifiant les rĂšgles applicables. Dans les MAM, le texte prĂ©voit d'autoriser jusqu'Ă six assistantes maternelles travaillant dans une mĂȘme MAM, avec un maximum instantanĂ© de quatre professionnelles et seize enfants. En outre, chaque assistante maternelle serait autorisĂ©e Ă accueillir exceptionnellement un ou deux enfants supplĂ©mentaires parmi ceux habituellement accueillis, mais dans la limite de seize enfants accueillis simultanĂ©ment. Surface, encadrement l'Ă©pineuse question des normes L'objectif principal fixĂ© par la loi d'habilitation Ă©tait clairement de simplifier un certain nombre de normes et de rĂšgles, afin de faciliter la crĂ©ation de mode de garde collectifs, qui a nettement marquĂ© le pas au cours de la derniĂšre convention d'objectifs et de gestion de la Cnaf voir notre article ci-dessous du 2 avril 2019. Pour les porteurs de projets et les gestionnaires, le texte prĂ©voit ainsi d'expĂ©rimenter un dispositif de guichet unique, la CAF, la PMI et la commune se chargeant alors de l'ensemble de l'instruction et des Ă©changes entre institutions. Mais le sujet le plus conflictuel concerne, bien entendu, la rĂ©vision des normes. Il ne devrait pas y avoir de problĂšme - du moins pour les Eaje publics - sur la mesure prĂ©voyant de crĂ©er une norme nationale de 7 m2 de surface minimale par enfant, dans la mesure oĂč il s'agit dĂ©jĂ de la norme communĂ©ment appliquĂ©e par les services de PMI. En revanche, le texte prĂ©voit de dĂ©roger Ă la rĂšgle des 7 m2 par enfant pour descendre Ă 5,5 m2 dans les communes "densĂ©ment peuplĂ©es", Ă condition toutefois que le lieu dispose d'une surface minimale de 20 m2 sous forme d'un espace intĂ©rieur ou extĂ©rieur dĂ©diĂ© Ă la motricitĂ©. Dans le mĂȘme esprit, mais sans doute moins conflictuel, le texte prĂ©voit de rĂ©duire les effets de seuil en ramenant la classification Ă cinq catĂ©gories micro-crĂšche, petite crĂšche jusqu'Ă 25 places, moyenne crĂšche 26 Ă 40 places, grande crĂšche 41 Ă 60 places et trĂšs grande crĂšche 61 places et plus. Enfin, sur les ratios d'encadrement, le texte proposĂ© abandonne la distinction traditionnelle entre les enfants qui marchent et ceux qui ne marchent pas. Ă ce stade, il ne tranche pas, mais propose une alternative soit un taux diffĂ©rent en fonction de l'Ăąge des enfants avec un adulte pour cinq enfant jusqu'Ă 18 mois au lieu de 15 mois comme envisagĂ© initialement, soit un taux unique d'un professionnel pour six enfants, quel que soit leur Ăąge. Le texte propose Ă©galement un choix alternatif, Ă trancher dans le texte dĂ©finitif, pour les surnombres temporaires d'enfants en Eaje soit la possibilitĂ© d'accueillir simultanĂ©ment 20% d'enfants au-delĂ de la capacitĂ© autorisĂ©e Ă condition de ne pas dĂ©passer un taux d'occupation hebdomadaire de 100% de la capacitĂ© d'accueil horaire autorisĂ©e ; soit la possibilitĂ© d'accueillir simultanĂ©ment 15% d'enfants au-delĂ de la capacitĂ© autorisĂ©e, dans la limite de 20 heures par semaine rĂ©parties selon les besoins, mais sans obligation d'avoir un taux hebdomadaire en deçà de 100% de la capacitĂ© horaire autorisĂ©e. Pour les sorties, le texte prĂ©voit, Ă titre dĂ©rogatoire, un encadrement d'un professionnel pour quatre enfants, mais pour une durĂ©e maximale de deux heures. Des rĂ©actions contradictoires Les rĂ©actions ne se sont pas fait attendre. Le collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne", trĂšs actif depuis la prĂ©cĂ©dente rĂ©forme des normes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et qui regroupe toutes les organisations syndicales, a maintenu son appel Ă manifester le 23 mai. Des rassemblements ont ainsi eu lieu dans prĂšs de 50 villes. Le collectif annonce "des centaines de crĂšches en grĂšve" et manifestants Ă Paris, Ă Marseille, 800 Ă Toulouse, 700 Ă Lyon, 400 Ă Nantes, 300 Ă Nice et Montpellier... Le collectif conteste notamment "une surface d'accueil par enfant dans les grandes villes de 5,5 m2 alors que tous les acteurs s'accordent sur la nĂ©cessitĂ© d'au moins 7 m2 pour assurer des conditions de jeu et de vie favorables au dĂ©veloppement des jeunes enfants". Il dĂ©nonce aussi "une augmentation de la capacitĂ© d'accueil des micro-crĂšches Ă au moins 16 enfants, au lieu de 10 aujourd'hui, alors qu'elles fonctionnent avec des dĂ©rogations importantes par rapport aux autres Ă©tablissements, par exemple concernant les qualifications professionnelles" De son cĂŽtĂ©, la FĂ©dĂ©ration française des entreprises de crĂšches FFEC, qui reprĂ©sente les crĂšches privĂ©es, "appelle le gouvernement Ă ne pas dĂ©truire de crĂšches". Ă l'inverse du collectif, hostile aux dĂ©rogations, la FFEC s'inquiĂšte de la norme nationale de 7 m2 par enfant, qui doit "remplacer la surface minimale constatĂ©e actuelle de 6 m2 par enfant [...], dĂ©truisant ce faisant places de crĂšches d'un trait de plume". Pour donner ce chiffre, la FFEC s'appuie sur une "estimation" portant sur un Ă©chantillon de 311 micro-crĂšches privĂ©es. La FĂ©dĂ©ration estime Ă©galement qu'un taux unique d'un professionnel pour six enfants l'une des deux hypothĂšses envisagĂ©es "nĂ©cessiterait une dĂ©pense supplĂ©mentaire d'au moins cinq cent millions d'euros". Des prĂ©cisions ministĂ©rielles Reçu Ă l'issue de la manifestation parisienne par Christelle Dubos, la secrĂ©taire d'Ătat auprĂšs d'AgnĂšs Buzyn, "Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne" annonce avoir obtenu des Ă©claircissements ou des avancĂ©es sur certains points. Dans un communiquĂ© du 24 mai, il explique ainsi avoir obtenu le maintien du ratio 40/60 dans l'encadrement des crĂšches 40% de professionnels diplĂŽmĂ©s d'Ătat puĂ©ricultrices, Ă©ducateurs de jeunes enfants, infirmiers, psychomotriciens, auxiliaires de puĂ©riculture. La modification de ce ratio ne figurait toutefois pas dans le projet d'ordonnances, mais le collectif continue de plaider pour un ratio 50/50. Le collectif a Ă©galement rappelĂ© son attachement Ă la norme de 7 m2 par enfant "en tout point du territoire", Ă©cartant ainsi le projet de dĂ©rogation Ă 5,5 m2 dans les zones Ă forte pression fonciĂšre qui, selon le communiquĂ©, concernerait 604 communes pour prĂšs de 23 millions dâhabitants. Il s'est par ailleurs prononcĂ© pour la norme Ă 12 enfants dans les micro-crĂšches, qui constitue "le maximum acceptable, compte-tenu du cadre dĂ©rogatoire des micro-crĂšches concernant les qualifications et de leur financement Paje qui dĂ©favorise la mixitĂ© sociale en leur sein". Enfin, sur "l'accroissement du surbooking" dĂ©rogations temporaires aux capacitĂ©s maximales d'accueil, le collectif a entendu l'argument de la secrĂ©taire d'Ătat, selon lequel l'objectif est d'abord de pallier des situations urgentes et inattendues de manque de personnel ou de rĂ©pondre Ă un besoin urgent des familles. Mais, "si telle est l'intention, cela requiert que le projet soit réécrit dans ce sens et non dans celui d'une optimisation des taux de frĂ©quentation des crĂšches au dĂ©triment de la qualitĂ© d'accueil des enfants". Pour le reste, Christelle Dubos a confirmĂ© les diffĂ©rentes options qui restent ouvertes dans le cadre de la concertation, notamment sur les ratios d'encadrement.LUnion Locale CFDT de BAR LE DUC appelle Ă une Mobilisation gĂ©nĂ©rale le 8 avril pour le retrait du nouveau dĂ©cret sur l'accueil collectif, pour un plan d'urgence pour la
Pasde bĂ©bĂ©s Ă la consigne aux cĂŽtĂ©s des la petite enfance pour rĂ©tablir la qualitĂ© dâaccueil des tout petits. Dans un communiquĂ© adressĂ© aux candidats aux lĂ©gislatives Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne rappelait que le collectif poursuit son combat pour le dĂ©veloppement des modes dâaccueil qui est indissolublement liĂ© Ă lâamĂ©lioration de laLes membres du collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne !" vont manifester ce mardi matin Ă Montpellier, pour contester les rĂ©formes prĂ©vues dans les crĂšches et la petite enfance Par Jean-Marc Aubert PubliĂ© le 14 Jan 20 Ă 831 mis Ă jour le 14 Jan 20 Ă 836 ILLUSTRATION/ Le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne ! » dans la rue ce mardi Ă Montpellier ©FacebookLes rĂ©formes annoncĂ©es par le gouvernement dans les crĂšches et la petite enfance ne font pas lâunanimitĂ©. Des associations se mobilisent, Ă lâinstar du collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne ! », qui vont manifester ce mardi Ă 11h, devant les grilles de la prĂ©fecture de lâHĂ©rault, dans lâ collectif qui nâest pas inconnu, puisque leurs adhĂ©rents ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© dans la rue lâannĂ©e derniĂšre, lors dâactions des retraitesLe collectif qui se rassemblera avec le Collectif 34, lâUNSA, la CGT et la FNEJE rejoindra ensuite le cortĂšge des opposants au projet de la rĂ©forme des retraites, en fin de matinĂ©e, sur la place de la ComĂ©die. Les professionnels de la petite enfance, les parents, les futurs parents sont attendus nombreux Ă 11h devant la prĂ©fecture de lâHĂ©rault, Ă Montpellier, T-shirt, pancartes, banderoles et instruments de musique sont les bienvenus », indique la responsable de ce article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre MĂ©tropolitain dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
En deux mois les de la petite enfance ont Ă nouveau fait grĂšve Ă deux reprises dans toute la France, en dĂ©pit des contraintes de la crise sanitaire, pour une rĂ©forme des modes dâaccueil favorable aux tout petits. Ce 30 mars, comme en fĂ©vrier, des centaines de crĂšches Ă©taient dans le mouvement, et les dans la rue dans 40 villes, 1300 Ă Paris, 250 Ă Toulouse, 200 Ă Lyon et Nice, 150 Ă Montpellier et une centaine Ă Marseille, Pau, Limoges, Dijon, Carcassonne, Toulon... Sur la page facebook du ministĂšre de la santĂ©, plus de 100 tĂ©moignent sur les conditions actuelles dâaccueil dans les crĂšches et dĂ©noncent leur prochaine aggravation si la rĂ©forme venait Ă sâappliquer. Il y a plusieurs mois, la Commission des 1000 premiers jours Ă©mettait des prĂ©conisations pour un accueil de qualitĂ© dont aucune nâest retenue dans la rĂ©forme gouvernementale. Reçus par le directeur de cabinet dâAdrien Taquet, aucune de nos demandes pour assurer la qualitĂ© dâaccueil la plus Ă©lĂ©mentaire nâa trouvĂ© grĂące aux yeux du gouvernement ni lâextension Ă 12 heures par an du temps dâanalyse de pratiques en crĂšche et son application de droit aux assistantes maternelles, ni lâexclusion des apprentis du calcul du taux dâencadrement, ni le principe de prĂ©server un taux dâencadrement des bĂ©bĂ©s dâun pour cinq en cas de choix par le gestionnaire dâun taux moyen dâun pour six, ni la conservation dâun ratio 40/60 en permanence et pas en "moyenne annuelle". Le grand Ă©cart entre les dĂ©clarations de principe â rĂ©fĂ©rence permanente Ă la charte dâaccueil du jeune enfant â et les mesures concrĂštes de la rĂ©forme se confirmeraitâil comme la marque de fabrique de la politique gouvernementale envers la petite enfance ? Nous ne nous rĂ©soudrons pas Ă abandonner la cause des tout petits. Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne appelle les de la petite enfance, les parents, les les Ă tĂ©moigner inlassablement de la rĂ©alitĂ© actuelle dans les modes dâaccueil et de leur opposition Ă voir la qualitĂ© dâaccueil se dĂ©grader encore tĂ©moignages sur Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne tiendra une visioconfĂ©rence de presse le mercredi 14 avril Ă 11h lien Ă venir. Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne appellera prochainement les parents et les Ă de nouvelles mobilisations pour un vĂ©ritable printemps des modes dâaccueil.
LUnion Locale CFDT de BAR LE DUC appelle à une Mobilisation générale le 8 avril pour le retrait du nouveau décret sur l'accueil collectif, pour un plan d'urgence pour la petite enfance. CFDT - Pas de bébés à la consigne
Ce mardi 30 mars, un mouvement de grĂšve national peut perturber l'accueil des tout-petits dans les crĂšches. Ce mardi 30 mars, un mouvement de grĂšve national peut perturber l'accueil des tout-petits dans les crĂšches. PHOTO ARCHIVES PIERRE ROUANET LA VOIX DU NORD - VDNPQR PubliĂ© 30 Mars 2021 Ă 11h43 Temps de lecture 1 min Pas de bĂ©bĂ© Ă la consigne ! ». Câest le mot dâordre de ce mouvement de grĂšve initiĂ© ce mardi en France dans les crĂšches, Ă lâappel de plusieurs syndicats CGT, CFDT, FSU, FO, Sud, et le Syndicat national des professionnels de la petite enfance, SNPPE. Les syndicats montent au crĂ©neau contre la rĂ©forme des modes d'accueil, initiĂ©e par le secrĂ©taire d'Ătat chargĂ© de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet, et lancĂ©e depuis janvier. Cette rĂ©forme prĂ©voit notamment de rĂ©duire le taux d'encadrement des professionnels, en passant dâun professionnel pour six enfants au lieu de cinq enfants qui ne marchent pas, ou huit enfants qui marchent, prĂ©cise Le Figaro. Le texte doit entrer en vigueur Ă la rentrĂ©e de septembre. Augmenter le nombre de places Cette rĂ©forme doit permettre dâaugmenter le nombre de place en crĂšches. Mais toutes les recherches montrent quâil faudrait une adulte pour cinq bĂ©bĂ©s, voire une pour quatre », sâĂ©tait dĂ©jĂ indignĂ©e Birgit Hilpert, porte-parole du collectif Pas de bĂ©bĂ© Ă la consigne » auprĂšs de 20 Minutes. Le gouvernement va Ă lâencontre des recommandations des spĂ©cialistes de la petite enfance », ajoute-t-elle. Lire aussi Climat Ălisabeth Borne dĂ©bloque 1,5 milliard dâeuros pour aider les collectivitĂ©s Inflation la hausse des tarifs de lâĂ©lectricitĂ© en 2023 sera contenue», promet Bruno Le Maire HarcĂšlement victime, tĂ©moin, prĂ©vention, tĂ©moignage... ce quâil faut savoir avant la rentrĂ©e Poursuivez votre lecture sur ces sujets GrĂšve Syndicats Enfants France ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du travail A lire aussi Climat Ălisabeth Borne dĂ©bloque 1,5 milliard dâeuros pour aider les collectivitĂ©s Inflation la hausse des tarifs de lâĂ©lectricitĂ© en 2023 sera contenue», promet Bruno Le Maire HarcĂšlement victime, tĂ©moin, prĂ©vention, tĂ©moignage... ce quâil faut savoir avant la rentrĂ©e Je suis fiancĂ©e Ă mon prince charmant marocain» la Nordiste Iris Mittenaere va se marier Tuerie de Chevaline dix ans aprĂšs, le quadruple meurtre toujours aussi mystĂ©rieux Incendies en Gironde voici pourquoi le vin risque dâavoir un goĂ»t dĂ©sagrĂ©able» Voir plus d'articles8YaL.