La célébration des funérailles doit-elle se vivre exclusivement dans une église, au sein d'une communauté paroissiale? L'essor de la pratique de la crémation en France interroge la présence de l'Église dans les funérariums et les crématoriums. L'épiscopat français s'est d'ailleurs saisi de ces questions nouvelles en publiant très récemment Accueillir et accompagner la pratique de la crémation, évolutions en cours et réflexions liturgiques » Documents épiscopat n°6, mois d'octobre 2014.Des raisons diversesAujourd'hui, le contexte de la mort dans notre société moderne est bien différent de celui des générations antérieures[1]. L'une des différences les plus manifestesest peut-être l'éclatement géographique de l'espace de la mort Entre le domicile, l'hôpital, le funérarium ou la maison de retraite où repose le corps du défunt, l'église, le cimetière ou le crématorium, le corps d'un défunt connaît de nombreux déplacements. Parfois, ils se font sur des distances importantes. Rappelons au passage que ces déplacements sont soumis à une réglementation légale stricte. Avec cela il faut conjuguer, dans bien des cas, l'éloignement des membres d'une même famille et des relations du défunt. Dans les zones urbaines, ces déplacements sont rendus difficiles par l'encombrement de la circulation et demandent du temps. Assurés par les pompes funèbres, ils ont une incidence sur le coût des funérailles. »[2] On constate une grande diversité de raisons qui amènent à ne pas pouvoir ou vouloir un passage par l'église » la baisse des pratiques religieuses, la perte de notion d'appartenance à une communauté paroissiale, le coût financier des déplacements du cercueil, la dispersion géographique entre la paroisse de cœur, le cimetière, les lieux d'habitation des familles....La réponse de la sociétéDepuis plusieurs années, la société moderne a appréhendé cette problématique de la complexification des circuits funéraires en développant tout un champ d'activités dans le monde du service funéraire. Ainsi, dans la plupart des crématoriums, tout comme dans de nombreux funérariums, des salons funéraires sont mis à disposition des familles pour leur permettre de se rassembler autour du défunt. De même des salles polycultes ou salons de cérémonie, de taille modulaire, sont prévus pour pouvoir assurer, sur place, un temps de cérémonie ou de célébration religieuse. Aujourd'hui, un projet de loi est en cours pour que des funérailles civiles puissent être assurées dans chaque commune par un officier de l'état civil, dans une salle communale mise à disposition, tout comme on célèbre des mariages civils ou des baptêmes interrogations de l'ÉgliseDe son côté, l'Église aussi s'interroge. Jusqu'à présent, elle a toujours tenu à célébrer les moments importants de la vie humaine dans ses églises. Ainsi, contrairement au funérarium, crématorium ou cimetière, on y célèbre avant tout la vie. Mais, de fait, elle s'est rendue présente depuis longtemps dans les hôpitaux où elle assure au nom du Christ, par la présence des aumôniers, ce service de compassion et d'accompagnement des familles en deuil. Des célébrations catholiques sont d'ailleurs assurées dans les chapelles. Mais la question se pose aujourd'hui sur sa présence – ou non – dans les centres funéraires ainsi que sur la prise en charge – ou non – de célébrations catholiques sur place. L'Église ne doit-elle pas, pour assurer ses ministères de compassion et d'évangélisation et pour témoigner de l'espérance chrétienne au cœur de la souffrance humaine, sortir dans les périphéries, comme l'y invite le pape François ?Comment alors habiter ces lieux ? Des adaptations liturgiques sont-elles nécessaires ?Des réponses diversesTous les diocèses de France ne répondent pas à ces questions de la même manière. Cette diversité s'explique par de multiples raisons l'histoire du diocèse, son urbanisation, sa géographie, les orientations pastorales diocésaines, la volonté de l'évêque, le dynamisme et la mobilité des équipes funérailles paroissiales. Quelques diocèses refusent d'assurer une présence d'Église dans les crématoriums et n'acceptent de célébrations catholiques que dans les enceintes des églises paroissiales. Certains diocèses envisagent une présence, selon les cas, mais de façon exceptionnelle, dans des circonstances particulières qui justifient que la paroisse, via ses équipes funérailles, se déplace au crématorium ou dans une chapelle d'hôpital proche du crématorium. D'autres enfin ont fait le choix d'organiser une présence d'Église dans les crématoriums, en constituant des équipes spécifiques de laïcs missionnés par l'évêque pour assurer ce service auprès des familles. Un travail en partenariat est alors à construire avec les responsables des crématoriums, qu'ils soient publics ou privés. Le dialogue, la concertation, la bonne connaissance des spécificités de chacun et une communication claire sont indispensables pour que les services funéraires et les équipes funérailles puissent œuvrer ensemble au service des familles en manière générale, la célébration de funérailles doit toujours avoir lieu avant la crémation. Mais si cela ne pouvait être le cas, et que la célébration se déroule en présence d'une urne cinéraire, nous vous invitons à vous reporter à la fiche n°17, Les cas particuliers ». Quoi qu'il en soit, célébrer dans une chapelle d'hôpital ou au crématorium invite les acteurs de la pastorale des funérailles à réfléchir sur plusieurs points d' lien avec une communauté chrétienneCe lien est fondamental, pour ne pas dire vital. Rappelons-le, tous ceux qui appartiennent au peuple de Dieu, et donc l'ensemble de la communauté chrétienne, doivent se sentir concernés par la pastorale des funérailles. »[3] C'est donc bien la communauté chrétienne tout entière qui est appelée à entrer en communion avec ses membres défunts et à entourer leurs proches de sa présence et de sa prière. Il est regrettable que la communauté ignore parfois que certains de ses membres éloignés soient inhumés ou incinérés parce que la cérémonie ou la célébration a eu lieu au crématorium. Certes, ce sont souvent des familles éloignées de l'Église qui expriment une demande de prière ou de célébration au crématorium, de façon privée ». Il est important de rappeler à ces familles que la communauté paroissiale priera spécialement pour le défunt lors de l'eucharistie dominicale. Le lien qui existe entre les funérailles chrétiennes, dernière Pâque du chrétien, et l'eucharistie pourra être ainsi manifesté. De même, la communauté paroissiale pourra inviter ces familles pour la commémoration des défunts du 2 novembre. Ainsi, par cette présence discrète et attentive, les familles éloignées de l'Église se sentiront invitées à venir faire mémoire de leur défunt et à le porter dans la prière, en ayant la certitude qu'elles pourront s'appuyer sur la stabilité et la foi de la points d'attention au niveau liturgiqueUne remise en valeur des étapes des funérailles de lieu qui existait autrefois pour les funérailles chrétiennes permettait d'accompagner, dans la foi et par la prière, chaque moment important que la famille avait à vivre lors du décès de l'un de ses membres prières au moment même de la mort avec parfois les derniers sacrements, veillée de prière pour le défunt, fermeture du cercueil, départ de la maison, célébration à l'église puis inhumation au cimetière. Ces étapes se sont considérablement réduites aujourd'hui et sont la plupart du temps concentrées dans un seul événement la célébration à l'église. Célébrer dans une chapelle d'hôpital ou au crématorium offre une réelle occasion de remettre en valeur une partie de ses étapes. En effet, la même unité de lieu entre la fermeture du cercueil et le temps de célébration peut permettre de mieux accompagner les familles dans ces moments difficiles en leur donnant le temps de les vivre pleinement dans la confiance et la foi. Le Rituel des funérailles chrétiennes, tome II Prières pour les défunts », déploie de beaux temps de prières avec, par exemple, celles de l'adieu au visage. Ce point est loin d'être négligeable car lorsque la célébration se déroule dans une chapelle d'hôpital ou au crématorium, le temps alloué est extrêmement court, et la brièveté de la cérémonie ajoute de la violence à celle de la liturgie à adapter mais un itinéraire à nous venons de l'évoquer, la dimension du temps est une réalité incontournable lorsqu'on célèbre des funérailles dans une chapelle d'hôpital ou au crématorium. Les célébrations ou cérémonies se succèdent souvent les unes aux autres dans les salles polycultes à un rythme ne dépassant pas 30 minutes. Les funérailles sont donc généralement plus courtes. Cependant, si la liturgie doit être adaptée pour tenir compte de ce facteur temps, il est important de conserver chacune de ses étapes, en raccourcissant leur durée, mais sans en omettre. En effet, la liturgie des funérailles a une dynamique très précise, qui invite l'assemblée, de façon progressive, à faire mémoire du défunt, à se décentrer de sa peine pour se tourner vers le Christ, à entendre l'annonce de l'espérance chrétienne, à se séparer du défunt pour le remettre alors avec confiance entre les mains du Père. [4]Cet itinéraire est à préserver même s'il doit être considérablement retrouvera donc Le temps de l'accueil évocation du défunt, signe de croixLe temps de la parole écoute de la Parole de Dieu, commentaireLe temps de la prière silence, intentions de prières, Notre PèreLe temps du dernier adieu geste de dernier adieu.L'officiant n'oubliera pas de rappeler qu'il est là au nom de la communauté paroissiale, et que celle-ci confiera le défunt dans sa prière lors de la prochaine eucharistie dominicale en invitant l'assemblée à la assistance qui devient assembléeUn autre point d'attention concerne la personne qui est en charge de la convient d'être attentif au vocabulaire et de bien comprendre le sens des mots qui sont utilisés. Une distinction est à faire entre le maître de cérémonie, extérieur à l'assistance, qui dirige et déploie un cérémonial dans le cadre d'une prestation de service pour laquelle il est rémunéré,l'officiant laïc bénévole, missionné par l'Église au nom du Christ, pour guider la prière d'un groupe de personnes qui deviendra une assemblée. Ce dernier invitera l'assemblée à se tourner vers le Seigneur et avec elle, il adressera au Seigneur sa propre prière. L'attitude et la posture de l'officiant est donc déterminante pour que les personnes présentes participent à la célébration au lieu d'y assister. Toute la délicatesse et l'art de célébrer permettront ainsi une participation, pleine, active et fructueuse, comme la Constitution Sacrosanctum Conciliumnous y assemblée qui n'est cependant pas une communauté chrétienneCertes, le Christ disait à ses disciples que là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux » Mt 18, 20. Le Christ est donc bien présent au milieu des croyants qui se rassemblent au crématorium pour confier au Seigneur leur défunt. Mais il convient de mesurer la différence entre une communauté paroissiale, qui se rassemble de façon régulière pour prier, méditer, grandir dans la foi et la charité, et vivre, sous les yeux du Seigneur, tous les moments importants de la vie avec les sacrements de baptême, eucharistie, sacrement des malades, sacrement de réconciliation, messe d'action de grâce…, et une assemblée réunie à la seule occasion de la mort de l'un d'entre eux, les funérailles. La première est l'Église ecclésia », assemblée convoquée par le Seigneur, Corps du Christ qui se rassemble dans le lieu église. Cette convocation par le Ressuscité se manifeste par la présence du cierge pascal dans l'église, cierge qui est inscrit dans la liturgie de la veillée pascale, allumé dans la nuit de n'est donc pas approprié que le cierge pascal soit présent dans les salles polycultes des crématorium, puisqu'il représente l'unité entre l'Église bâtiment et l'Église Corps du rites pour cette célébration ?Quels rites pour une célébration au crématorium? Si le défunt est baptisé, l'officiant n'omettra pas de le rappeler par les rites baptismaux que sont la lumière, l'eau et l'encens. Le rite de la lumière pourra être mise en valeur avec des candélabres ou des grands cierges. De même, le rite de l'aspersion sera effectué, en utilisant de l'eau bénite dont l'officiant rappellera la signification. De même pour le rite de l'encens si celui-ci est proposé, ce qui est à envisager avec prudence au crématorium... Si le défunt n'était pas baptisé, on agira dans le plus grand respect de ses convictions et de ses choix[5].En conclusionDe nombreuses autres questions demeurent, comme par exemple L'inscription au registre de funérailles de la paroisse dont dépendait le défunt qui devrait être faite par l' offrandes faites par la famille, dont le montant est libre, seront reversées à la paroisse dont dépend l'officiant, qui inclura dans le mémento des défunts le nom de lien avec les aumôneries d'hôpitaux lorsque les funérailles concernent un petit enfant mort-né qui ne reçoit pas de funérailles ailleurs que dans la chapelle de l'hôpital voir la fiche n° 20, Accompagner des parents qui ont perdu un enfant. »[1] Cf. fiche n°1, Les funérailles chrétiennes une démarche par étapes ».[2] Documents épiscopat n°6, Accueillir et accompagner la pratique de la crémation, évolutions en cours et réflexions liturgiques », p. 13.[3] RF n°5[4] Cf. fiche n°6, La liturgie de la célébration des funérailles déroulement, sens et dynamique ».[5] Cf Fiche n° 17 Les cas particuliers »
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Lenterrement hindouiste et le concept de la mort. Les hindouistes respectent le dharma, qu’ils définissent comme l’ordre universel cosmique, qui confère à l’âme humaine son immortalité, et détermine le cycle de la réincarnation. Par conséquent, l’hindouisme considère la mort comme un passage, une transmigration de l’âme.
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Si vous souhaitez un enterrement, la céremonie civile peut se faire directement au cimtière ou dans une salle de votre vous souhaitez des funérailles avec une crémation, la céremonie civile peut se faire directement au crématorium ou avant dans un lieu de votre choix. Comment se déroule la céremonie civile ?Elle se déroule donc dans le lieu de votre choix et elle peut-etre accompagnée de différentes façon lecture de textes lecture de poèmes une prise de parole de la famille instant musciale diaporama photos videos Un Maitre de céremonie est à votre disposition pour vous guider lors du déroulement des obsèques. Qu'est ce qu'une céremonie Religieuse et ou la céremonie se déroule ?La Céremonie Religieuse comme son nom l'indique est une céremonie avec des croyances fonction de sa religion, la céremonie peut avoir dans une Eglise, un Temple etc.... Si il s'agit d'une crémation, la céremonie religieuse peut avoir lieu directement dans la salle du crématorium pendant 30 un enterrement, dans le lieu de culte de votre choix ou directement au cimetière. Pour savoir "comment se déroule une céremonie Religieuse?", veuillez cliquer dessus. Les Pompes funèbres de Grasse sont à votre disposition pour toutes demande de renseignement ou de prise en charge au Nous écrire Les champs indiqués par un astérisque * sont obligatoiresVousdevez organiser les obsèques d'un proche dont les dernières volontés étaient la crémation ? Crematio Obsèques au crématorium, Pompes Funèbres sur Aix en Provence 13100, est spécialisée dans l'organisation de crémations sur-mesure.Notre équipe vous accompagne avant, pendant et après les obsèques, avec entre autres : la demande de crémation, paiement des Dans le judaïsme comme dans les trois autres religions du Livre, la mort n’est pas la fin. Elle n’est qu’une étape dans le parcours qui mène le fidèle du royaume terrestre à celui céleste. En revanche, les rites funéraires juifs ainsi que la cérémonie obsèques sont bien différents de ceux chrétiens et musulmans. Les respecter demande un véritable travail d’adaptation, que la majorité des pompes funèbres est prête à fournir. Avant l’enterrement juifAlors que le défunt pousse son dernier souffle, il faut à tout prix éviter de rentrer en contact physique avec lui. L’âme doit pouvoir paisiblement quitter le corps, sans que votre proximité n’y fasse obstruction. Il est ensuite d’usage de prononcer le verset du Chema Israël Ecoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un » pour faciliter son voyage vers le royaume des cieux. On peut à présent toucher le corps et le mettre dans une position respectueuse, en lui fermant les yeux et la bouche, en positionnant ses pieds vers la porte, et en posant une veilleuse près de son visage. Il est à présent temps de lui administrer la toilette est obligatoire, et doit être effectuée par un personnel qui en maîtrise les usages. C’est là le rôle de la Hevra Kaddicha », hommes et femmes pieux et dévoués, qu’il convient de contacter dès que possible. Que ce soit à domicile ou au reposoir, ils seront aptes à déshabiller le défunt, le laver, et recouvrir son corps d’un linceul blanc. Sans jamais l’exposer à sa famille, la Hevra Kaddicha dépose le défunt dans un cercueil. Là, ils répandent un peu de terre en provenance d’Israël sur son corps et derrière sa tête. Personne ne reverra son visage, recouvert par un drap. Par respect pour l’image qu’il renvoyait de son vivant, il demeurera dissimulé pour l’éternité. Le défunt est prêt pour l’enterrement juif – c’est d’ailleurs son unique option. Comme un rouleau de la Torah devenu illisible, le corps garde une certaine sacralité, une intégrité spirituelle qu’on ne saurait attaquer. Il est donc strictement interdit de l’incinérer ou d’en faire don à la science. Il en va de même pour la thanatopraxie, considérée comme une souillure grave. Seul le don d’organes est autorisé, si cet acte permet de sauver une vie et que le défunt y a préalablement donné son cérémonie hébraïqueLa sobriété est d’une importance capitale les vêtements et le cercueil juif doivent être simples, dépouillés de tout ornement superflu. Avant que le défunt ne soit mis en bière, il est coutume que ses sept parents les plus proches aussi appelés les onens » déchirent une partie de leurs vêtements à proximité de leur cœur, manifestant physiquement leur blessure émotionnelle. Il est indispensable que le décès soit suivi de plus près possible par l’inhumation, bien qu’il soit interdit en France d’enterrer un mort moins de vingt-quatre heures après son décès. Attendre plus de trois jours est vu comme une marque profonde d’indécence. S’il ne s’agît pas d’un interdit formel, on évite la plupart du temps d’apporter des fleurs aux funérailles juives. Il est mieux vu d’en utiliser l’argent pour faire un don à la communauté. De la même manière, mieux vaut se défaire avant de venir de tout signe de suffisance, comme des bijoux ou des habits chers, et ne pas oublier de se coiffer d’une kippa. La cérémonie hébraïque ne se déroule pas dans la synagogue, mais au cimetière. Tous peuvent y accéder, qu’il s’agisse d’un lieu exclusivement juif ou d’un carré dans un cimetière communal. Là, le rabbin prononce l’éloge funèbre, le Tsidouk Hadin », tandis que le cercueil est descendu dans le sol. Les proches y jettent ensuite trois pelletées de terre, acte symbolique renvoyant au destin funeste qui attend tous les hommes. Puis l’un d’entre eux récite une prière à la Gloire de Dieu, le Kaddish. ».Avant de quitter le cimetière, les participants de la cérémonie hébraïque se lavent les mains sans les sécher, témoignant de la présence durable du défunt auprès d’eux. Puis, ils se rassemblent une dernière fois pour partager un repas en sa mémoire. Au menu, on trouve généralement des aliments ronds, comme des œufs, des lentilles ou des olives, évocateurs de la nature cyclique de l’existence. Il est également coutume de consommer un verre de vin, accompagné d’une formule de consolation. Le deuil juifLe mort repose généralement dans un cimetière exclusivement juif ou dans le carré confessionnel d’un cimetière communal ou intercommunal. Dans ces lieux, les tarifs et les modalités de la concession ne sont pas bien différents de ceux de cimetières standards, et dépendent entièrement de la ville qui les héberge. Le défunt n’est pas nécessairement enterré en peine terre ; un caveau représente un lieu de quiétude tout aussi digne. La tombe juive, dont la stèle est souvent ornée d’une étoile de David et d’une table des commandements, n’est pas posée immédiatement. Si l’inhumation juive est urgente, l’installation du monument funéraire peut attendre des mois, voire une année entière, le temps que la blessure de la perte puisse guérir. Pendant ce temps, les onens » doivent traverser les trois étapes du deuil juif, qui ne viennent pas sans leur part de rites et d’interdictions. Durant la première semaine, au cours de laquelle une veilleuse reste sans cesse allumée, il leur est interdit de travailler, de laver leurs corps ou leurs vêtements, de se raser, de porter du cuir, de lire la Tora et de quitter la maison. L’heure est au chagrin, pas à la vanité tous les miroirs sont ainsi recouverts pour qu’on ne puisse y croiser son reflet. Ces privations sont toutefois levées le samedi, jour de Chabbat, en raison de sa sainteté. Chaque soir, si possible, on se réunit avec un groupe d’au moins dix personnes pour réciter le Kaddich. Les trois semaines suivantes, les règles concernant la toilette et l’habillement se relaxent. Jusqu’au onzième mois, il incombera aux enfants ou aux petits-enfants de prier chaque jour à la synagogue pour le repos de leur géniteur. Il est conseillé aux proches des endeuillés de les accompagner, les écouter, les comprendre et les assister sans les juger s’ils ne respectent pas à la lettre les étapes du deuil juif. Si elles sont considérées comme la façon la plus sage de faire son deuil, y manquer n’entraîne aucune forme de punition. Dans les années qui suivront, à la date hébraïque de l’anniversaire du décès, on se rassemblera de nouveau pour prier ensemble et se souvenir que, malgré la souffrance infligée par le départ du défunt, on le retrouvera sans doute un jour. Le rapatriement en IsraëlSi la majorité des défunts israélites français restent dans le pays qui les a vus mourir, une grande partie d’entre eux décide toutefois d’être inhumée en terre sainte. Si l’on peut trouver cette pratique contradictoire avec les impératifs de temps liés aux obsèques juives, ce serait méconnaître l’efficacité des agences prévues à cet effet. Le mort du matin se trouvera ainsi la plupart du temps dans le vol du soir, et, même dans le pire des cas, sera enterré avant la date limite de trois jours. Cette rapidité a un coût, toutefois, et il faut prévoir entre 4000 et 4500 euros pour financer le voyage. C’est sans compter le prix de la concession des cimetières israéliens, qui tourne autour de 3500 euros. En tout, il faudrait donc prévoir entre 7000 et 8000 euros pour être inhumé en terre sainte, et ce sans compter le prix du déplacement des proches qui souhaiteraient assister à la cérémonie. En revanche, le corps d’un juif n’aura pas à subir de thanatopraxie contraire à ses croyances pour profiter du rapatriement en Israël grâce à une méthode utilisant de la neige carbonique, le défunt peut être déplacé dans le respect de sa tradition en toute légalité. Une fois sur place, le corps est récupéré par la Hevra Kaddicha locale, qui s’occupera de l’inhumation. Si le rapatriement en Isräel n’est pas sans ses inconvénients économiques, de nombreux défunts juifs estiment chaque année que c’est un bien faible prix pour reposer au sein de la terre promise. Unecrémation se déroule dans le crématorium le plus proche du lieu de décès du défunt. Elle peut être précédée d’une cérémonie religieuse ou d’un temps de recueillement. Une incinération dure 1h30 environ et les proches sont invités à patienter dans un salon annexe. On remet ensuite à la famille une urne funéraire qui contient les cendres du défunt et c’est à elle de Mariage Idées Mariage La cérémonie de mariage Mariage religieux Comment se déroule la cérémonie de mariage religieuse ? À l’image de nombreuses étapes de la journée de mariage mais plus particulièrement encore, les cérémonies religieuses sont codifiées et se déroulent selon un ordre bien établi. Découvrez ici le déroulement d’une célébration de mariage catholique. Actualisé le 31 Janvier 2022 Si vous avez décidé de vous marier à l’église, c’est qu’au moins l’un de vous deux est de religion catholique. Les couples qui se marient religieusement sont parfois plus ou moins pratiquants, et donc plus ou moins habitués aux rituels et coutumes de leur religion. Le mariage étant une célébration unique dans une vie, il est d’ailleurs normal que vous ne soyez pas complètement rodés quant à son déroulé, la messe de mariage étant un sacrement à part entière. Nous avons à coeur de vous expliquer les principales étapes de la célébration de mariage catholique à l’église, afin de vous aider à vous organiser et à anticiper le déroulé de cette cérémonie. L’entrée à l’église Ce sont les invités qui rentrent les premiers dans l’église. Ils sont généralement accueillis à l’entrée par l’officiant et des proches des mariés, les enfants d’honneur, qui leur remettent le livret de messe et les invitent à prendre place dans l’église. Les invités de la mariée doivent s’asseoir du côté gauche, les invités du marié du côté droit de l’allée centrale. Les invités se lèvent quand le marié fait son entrée. Il arrive au bras de sa mère et ils remontent ensemble l’allée centrale en direction de l’autel. Le marié attend alors seul la mariée devant l’autel. C’est au tour du père du marié de faire son entrée au bras de la mère de la mariée. Une fois ces derniers ayant pris place, la mariée remonte l’allée centrale au bras de son père, qui la confie à son futur mari. La cérémonie en elle-même peut alors commencer. Les deux types de célébration de mariage catholique Il existe deux types de célébration de mariage. La forme la plus courante est celle d’une messe au sein de laquelle s’insère l’engagement des époux. Il s’agit d’une messe d’au moins une heure, rallongée par les différents sacrements du mariage pour une durée totale pouvant aller jusqu’à une heure et demi, deux heures dans le cas des cérémonies les plus traditionnelles. Cette première option est celle des couples catholiques pratiquants. Pour ceux qui tiennent au cadre de l’église mais qui ne sont pas forcément très pratiquants ou dont l’un des deux membres du couple n’est pas catholique, la célébration de mariage peut prendre la forme d’une simple bénédiction. Dans ce cas-là, la célébration durera environ 30 minutes. Le déroulé de la cérémonie religieuse Le prêtre prononce quelques mots pour ouvrir la cérémonie et expliquer à l’assemblée la raison de ce rassemblement. Il peut s’en suivre un chant d’entrée. Vient alors l’oraison, un discours du prêtre invitant à ouvrir son cœur à Dieu. Ensuite, c’est la liturgie de la Parole. Des textes de la Bible vont être lus par le prêtre ou par des proches des mariés. Les textes sont choisis en amont par les futurs mariés avec leur officiant. La première lecture doit être tirée de l’Ancien testament. Le Psaume est une prière biblique normalement chantée, que le prêtre entonnera en compagnie de l’ensemble de la noce. Avant la lecture de l’Évangile, on chante l’Alleluia, une louange à Dieu. La lecture de l’Évangile concerne quant à elle le Nouveau testament. C’est le prêtre qui en fera la lecture. Puis vient l’Homélie, le commentaire du prêtre à propos du passage qui vient d’être lu, pour en éclairer la signification et ici le rapport avec les futurs mariés. L’échange des consentements a lieu en fin de célébration. Le prêtre rappelle aux futurs époux leurs engagements et leur demande de répéter plusieurs phrases en ce sens. Les futurs mariés expriment leur consentement et échangent leurs alliances. Le prêtre les déclarent alors unis devant Dieu. Une bénédiction finale pourra être prononcée. Mariés et témoins viennent signer le registre et on remet le livret chrétien au jeune couple. La sortie des mariés Les invités sortent les premiers de l’église. Pendant que les mariés terminent de signer les registres, de s’entretenir avec le prêtre et éventuellement de faire quelques photos, les proches sont invités à quitter l’église au son de l’orgue et à se rassembler sur le parvis, dans l’attente des mariés. Les mariés quittent les derniers l’église et retrouvent leurs proches sur le parvis. Ces derniers les accueillent en applaudissant, en célébrant les mariés par des exclamations et souvent des lancers de confettis, lavande ou autres petits accessoires colorés. Connaissiez-vous les étapes de la célébration de mariage catholique ? Vous êtes désormais au point, prêts à répondre aux doutes de vos convives et à mettre sur pied le programme de votre journée de mariage. Autres articles qui peuvent vous intéresser cmSG.